Une utilisation plus systématique de la "Safe Surgery Checklist" au quartier opératoire

20 mai 2014

En Belgique, 83% des hôpitaux déclarent utiliser une checklist au quartier opératoire. La checklist a permis, depuis son introduction en 2011, d’éviter un incident au quartier opératoire dans plus d’un hôpital sur deux.

En Belgique, 83% des hôpitaux déclarent utiliser une checklist au quartier opératoire. La checklist a permis, depuis son introduction en 2011, d’éviter un incident au quartier opératoire dans plus d’un hôpital sur deux.

 

Dans les années à venir, le SPF Santé publique mettra l’accent sur l’amélioration de la communication entre soignants au bloc opératoire.

 

La checklist a pour but de renforcer la cohésion et la communication entre les membres d’une équipe chirurgicale lors de chaque intervention. L’utilité de la checklist a été démontrée dans l’industrie du transport aérien.

 

Depuis 2011, en Belgique, le SPF Santé publique encourage les hôpitaux à utiliser une checklist au quartier opératoire. Cet outil simple et peu couteux aide à réduire de plus de 30 % les complications et la mortalité liées à une série de procédures chirurgicales.

 

Les résultats d’une enquête menée en novembre 2013 par le SPF Santé publique démontrent que la majorité des hôpitaux belges utilisent une checklist « Safe Surgery ».

 

La même enquête montre que la checklist a permis d’éviter une erreur ou de détecter un dysfonctionnement dans plus d’un hôpital sur deux participant à l’enquête. Les hôpitaux citent comme exemples les erreurs de localisation ou de côté, la mauvaise identification du patient, l’indisponibilité de matériel, des problèmes de décompte de compresses ou d’instruments.

 

Généralement, les hôpitaux adaptent la « Safe Surgery Checklist » conçue par l’OMS. Cette procédure de vérification systématique s’inspire de la longue expérience du milieu aéronautique en gestion de la sécurité. Toutefois, l’analyse des résultats démontre que les hôpitaux ne reprennent pas toujours les questions concernant la communication entre les membres de l’équipe.

 

Le SPF Santé publique va donc se concentrer dans les années à venir à rendre l’utilisation de la checklist systématique lors de toute intervention et à attirer l’attention sur l’importance des éléments de la checklist qui vérifient la communication entre les membres de l’équipe.

 

Le rapport complet de cette enquête est disponible sur www.patient-safety.be

 

La Safe Surgery Checklist fait partie du deuxième programme pluriannuel « coordination qualité et sécurité des patients 2013-2017» du SPF Santé Publique. Ce programme a pour but d’ améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients à l’hôpital.

 

Source : SPF Santé Publique

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