L’avant-projet de loi-cadre sous le feu des critiques : les médecins remettent des contre-propositions au Cabinet Vandenbroucke

20 juin 2025

Aujourd’hui à 10 heures, une délégation des syndicats médicaux ABSyM-BVAS et Cartel-Kartel s'est présentée au Cabinet du ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke afin de remettre sa réaction officielle à l'avant-projet de loi-cadre très controversé. Le document contient des arguments clairs contre certaines des mesures annoncées ainsi que des solutions constructives. En remettant ce document en mains propres au ministre, les syndicats montrent clairement que, contrairement à ce qu'il affirme, ils ont bel et bien leurs propres propositions.

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Foto op het kabinet

La loi-cadre annoncée a déjà créé des tensions entre les médecins et le ministre. L’ABSyM-BVAS et le Cartel-Kartel s'opposent fermement aux projets de réforme actuellement sur la table et mettent en garde contre une évolution vers une médecine étatique qui serait néfaste pour la qualité des soins de santé et pour la liberté des médecins et des patients.

C'est pourquoi les syndicats médicaux soumettent des propositions alternatives qui permettent de mener à bien les réformes nécessaires sans compromettre la qualité et l'accessibilité de nos soins de santé.

Ce matin, ces propositions ont été remises en mains propres par les docteurs Stan Politis, Elodie Brunel, Anne Gillet et Thomas Gevaert au Cabinet du ministre.

 

« En tant que syndicat médical, nous ne sommes pas opposés aux réformes, mais le contenu actuel de la loi-cadre est pour nous totalement inacceptable. Elle conduit à une atteinte au modèle de concertation et de convention d'une part, et à la qualité de l'exercice de la médecine d'autre part, ce que nous voulons absolument éviter, également dans l'intérêt de nos patients », a déclaré le Dr Stan Politis.

Dr Patrick Emonts, président ABSyM-BVAS

Dr Thomas Gevaert, président Cartel-Kartel



Voici le lien vers les propositions: 

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.