L’ABSyM-BVAS dépose un préavis de grève
L’ABSyM-BVAS a réuni son comité directeur ce mardi 17 juin afin de décider ce qu’il y avait lieu de faire en réponse aux nombreuses demandes de mobilisation forte de la base. C’est ainsi qu’il a été décidé d’organiser une journée de grève informative pour expliquer aux patients le mouvement de protestation des médecins et les conséquences des mesures reprises dans l'avant-projet de loi-cadre du ministre Vandenbroucke.
Si l’ABSyM-BVAS envoie ce signal fort, c’est pour dénoncer que plusieurs lignes rouges ont été franchies dans ce projet, en pensant d’abord aux patients qui vont voir la qualité des soins se dégrader et l’accessibilité des soins reculer.
L’ABSyM-BVAS lance un appel à tous les médecins, généralistes et spécialistes du pays, afin qu’ils participent à ce mouvement de protestation le 7 juillet en laissant leurs cabinets fermés et en supprimant leurs consultations à l’hôpital. Bien sûr, les services d’urgences hospitaliers seront maintenus afin de pouvoir prendre en charge les patients ayant besoin de soins urgents, comme l’impose d’ailleurs la loi.
Si dans l’intervalle, le ministre Vandenbroucke fait marche-arrière sur les différentes mesures qualifiées d’inacceptables par les syndicats médicaux, le préavis de grève pourrait être levé.
Dans le cas contraire, l’ABSyM-BVAS compte sur une mobilisation forte de ses membres et de l’ensemble de la communauté médicale pour empêcher que cet avant-projet ne passe et ne sape totalement notre système de soins de santé. Avant la mise en œuvre de la réforme de la nomenclature et de la réforme du financement des hôpitaux, il n’est pas concevable de modifier toute une série d’éléments qui en dépendront.
Pour l’ABSyM-BVAS
Dr Patrick Emonts, président
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.