Déclaration de guerre aux médecins belges par madame Onkelinx

15 octobre 2012

Nous sommes stupéfiés de la réaction de la Ministre Onkelinx. La question de la liberté des honoraires est un combat de principe pour tous les médecins belges. Nous rappelons que de nombreux hôpitaux flamands et wallons sont concernés. Plusieurs milliers de médecins spécialistes y travaillent.
Madame la Ministre détruit un système de concertation qui existe depuis les accords de la Saint-Jean en juin 1964 et ce, dans une période de difficultés économiques.
Les mesures de la Ministre créeront une perte d’emplois et une diminution substantielle des revenus de certains médecins ce qui induira une perte de

 

Nous sommes stupéfiés de la réaction de la Ministre Onkelinx. La question de la liberté des honoraires est un combat de principe pour tous les médecins belges. Nous rappelons que de nombreux hôpitaux flamands et wallons sont concernés. Plusieurs milliers de médecins spécialistes y travaillent.

Madame la Ministre détruit un système de concertation qui existe depuis les accords de la Saint-Jean en juin 1964 et ce, dans une période de difficultés économiques.

Les mesures de la Ministre créeront une perte d’emplois et une diminution substantielle des revenus de certains médecins ce qui induira une perte de rentrées sociales et fiscales pour l’Etat belge. Tout cela est en outre basé sur une idéologie qui n’est pas partagée par la grande majorité de la population belge.

Si madame la ministre veut déclarer la guerre aux médecins belges, elle l’aura.

 

Dr Marc Moens

Président

 

 

 

Ci-dessous l'annonce de Mme Onkelinx, parue sur le site de RTL.

 

http://www.rtl.be/info/belgique/politique/912965/laurette-onkelinx-denonce-un-chantage-odieux-de-l-absym

 

Laurette Onkelinx dénonce un "chantage odieux" de l'Absym

Belga | 10 Octobre 2012 11h20

 

La ministre de la Santé Laurette Onkelinx a vivement répliqué mercredi à Jacques de Toeuf, vice-président de l'Absym (association belge des syndicats médicaux), qui liait dans Le Soir l'interdiction des suppléments hospitaliers en chambre double à un risque de licenciements et de départs.
"Je ne puis accepter que l'on prenne les travailleurs et les patients en otage pour privilégier le train de vie de quelques médecins", a lancé la vice-Première ministre PS dans un communiqué. Dénonçant un "chantage odieux", elle juge honteuse la comparaison dressée par M. de Toeuf avec la situation des ouvriers d'Arcelor. Rappelant que le vice-président de l'Absym est aussi le directeur général médical du CHIREC (centre hospitalier interrégional Edith Cavell), elle relève que certains préfèrent "protéger le pré carré de quelques médecins spécialistes au détriment du personnel de santé". "Cette croisade pour défendre la cause de son hôpital - qui représente près de la moitié des suppléments d'honoraires réclamés dans tout le pays - est totalement indigne. Cette instrumentalisation pose question lorsque l'on constate que 90% des médecins ne réclament déjà pas ces suppléments d'honoraires en chambre à deux lits". Laurette Onkelinx estime que Jacques de Toeuf prône une médecine à deux vitesses, en contradiction avec les principes qui guident le système de protection sociale. Les factures hospitalières restent une des principales causes de surendettement, rappelle-t-elle encore. L'Absym affirmait que la suppression des suppléments hospitaliers en chambre double coûtera 700 à 800 emplois en région bruxelloise et environ 3.000 au niveau national. (NICOLAS MAETERLINCK)

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.